Voilà bientôt 2 semaines que les Français sont confinés chez eux et que nos journalistes travaillent depuis leur domicile. De la même manière que nos entreprises, les institutions s’adaptent et sont obligées d’organiser leurs conférences de presse dans des salles vides.
Notre rédaction vous dévoile le dessous de ces points presse d’un nouveau genre.

Depuis le début de la crise sanitaire, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a pris l’habitude de s’adresser chaque soir aux français par l’intermédiaire des chaînes d’information et sur les comptes Facebook et Twitter du ministère des Solidarités et de la Santé. Il arrive également que ce soit le ministre de la Santé Olivier Véran ou le Premier ministe Edouard Philippe qui prennent le pupitre.
Beaucoup d’entre vous l’ont remarqué : la question d’HOSPIMEDIA vient souvent compléter les déclarations de l’intervenant. Si les journalistes ne peuvent évidemment plus se déplacer physiquement pour interroger nos dirigeants, ils peuvent toujours poser leurs questions à distance.

Avant tout, chaque média doit demander, chaque jour, une accréditation au préalable pour le point presse du soir. Les rédactions peuvent ensuite préparer leur question et l’envoyer au seul journaliste présent sur place. Celui-ci deviendra alors le porte-parole de toutes les rédactions avec une seule règle : une seule question par média et par conférence.

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Quelques minutes avant l’intervention, les journalistes accrédités transmettent leur question. Pour cela, plusieurs procédés sont utilisés selon l’institution prenant la parole, pour réunir les participants. Une conférence téléphonique peut être ouverte pour recueillir tour à tour les sollicitations. Plus étonnant, la conversation Whatsapp qui peut réunir jusqu’à 30 journalistes et qui a le mérite de retrouver sur un seul fil toutes les questions à poser. Lundi dernier, c’est par Skype que les médecins des Hospices Civils de Lyon ont tenu à s’exprimer sur l’essai clinique Discovery .

Comme dans d’autres secteurs, les solutions existent pour pallier le confinement des professionnels de l’information. Les institutions, comme la plupart des établissements de soins, s’adaptent. Les outils plébiscités semblent parfois davantage conçus pour le grand public et ne permettent pas toujours les interactions en direct mais ils assurent l’essentiel : conserver les échanges avec les médias, sans risque pour la santé.

Rendez-vous ce soir entre 19h et 19h30 pour entendre la prochaine question d’HOSPIMEDIA !

Voir les conférences de presse du ministère des Solidarités et de la Santé